SCPI dans un contrat d’Assurance-Vie : Quels avantages ?
Quels sont les avantages de l’incorporation de SCPI à votre contrat d’assurance-vie ? Intégrer des parts de SCPI dans votre contrat d’assurance-vie est une option envisageable. Cette approche alternative à l’investissement direct offre ses propres atouts.
La fiscalité attrayante de l’assurance-vie
Recevoir chaque mois des intérêts intégralement exonérés d’imposition, c’est possible grâce à l’assurance-vie ! C’est bien là un avantage d’investir dans des parts de Société Civile de placement Immobilier au sein d’un contrat d’assurance-vie !
L’assurance-vie a l’avantage d’offrir un cadre fiscal avantageux au souscripteur. En cours de vie du contrat, le capital investi et les intérêts perçus ne subissent aucune imposition. En cas d’investissement dans des SCPI, l’assureur reversera chaque mois des intérêts sur le contrat d’assurance-vie du souscripteur. Si le souscripteur n’effectue pas de rachat sur son contrat, les intérêts issus de son investissement en parts de SCPI ne seront pas taxés.
Ce n’est que lors d’un rachat, partiel ou total, réalisé sur le contrat d’assurance-vie, qu’une imposition a lieu. C’est sur la part des intérêts compris dans le rachat que le souscripteur sera taxé. Le taux d’imposition appliqué dépend de la date de souscription du contrat et la date de(s) versement(s) effectué(s).Lors d’un investissement en direct, la fiscalité des SCPI est plus lourde, les revenus issus de cet investissement sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %).
Dans le cadre d’un investissement direct, les SCPI sont soumises à une fiscalité considérable, les revenus de cet investissement étant soumis à l’impôt sur le revenu progressif et à des prélèvements sociaux de 17,2%. Lors de la vente des parts de SCPI détenues directement, un prélèvement forfaitaire de 19% ainsi que des prélèvements sociaux de 17,2% sont dus, suivant le régime des plus-values immobilières des particuliers.
Néanmoins, une exemption totale d’impôt sur le revenu est possible si les parts de SCPI sont détenues pendant plus de 22 ans et 30 ans pour les prélèvements sociaux. Si une SCPI vend des immeubles, les plus-values sont déterminées au niveau de la société, chaque associé étant alors imposé proportionnellement à ses droits dans la société. En revanche, si l’investissement est réalisé via une assurance-vie, la fiscalité de cette dernière s’applique. Dans ce cas, tant qu’il n’y a pas de rachat sur son assurance-vie, aucun impôt n’est dû si l’investisseur choisit de désinvestir de sa quote-part en parts de SCPI.
Le régime fiscal de l’assurance-vie est également favorable en cas de décès de l’assuré, l’assurance-vie ne faisant pas partie de la succession du défunt et n’étant donc pas soumise aux droits de succession. De plus, il permet une exonération partielle des capitaux décès versés aux bénéficiaires concernés, par exemple, les capitaux-décès sont exemptés de taxation jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire pour les versements effectués par le souscripteur avant ses 70 ans. En revanche, contrairement à un contrat d’assurance-vie, les parts de SCPI souscrites directement sont incluses dans la succession du défunt et sont donc soumises aux droits de succession.
Prix réduit et bénéfices rapides
La souscription à des parts de SCPI par le biais d’un assureur peut présenter l’avantage de bénéficier d’une réduction sur le prix de souscription directe. Par ce mécanisme de décote, le coût d’une part de SCPI est plus faible qu’en investissement direct, permettant à l’investisseur d’acquérir un plus grand nombre de parts de SCPI.
Dans le cadre d’un investissement en SCPI, un délai appelé « délai de jouissance » s’écoule entre la date de souscription des parts et le début de perception des loyers. Ce délai, généralement compris entre 3 et 6 mois, est déterminé par la société de gestion. Toutefois, lors de la souscription de parts de SCPI via un contrat d’assurance-vie, c’est l’assureur qui détermine la durée de ce délai. Il est donc possible que ce délai de jouissance soit plus court comparé à celui pratiqué par les sociétés de gestion, généralement nul ou d’un mois, permettant ainsi à l’investisseur de profiter des loyers plus rapidement.
Ticket d’entrée plus abordable
L’investissement direct dans des parts de SCPI implique certaines contraintes, notamment celle imposée par la société de gestion qui requiert l’achat d’un minimum de parts. Ce minimum fluctue en fonction des SCPI et des sociétés de gestion. En revanche, lors d’une souscription via un contrat d’assurance-vie, vous n’êtes pas tenu de détenir un nombre précis de parts de SCPI. En effet, dans ce contexte, une SCPI est considérée comme une unité de compte classique. Selon le contrat d’assurance-vie que vous avez souscrit, un montant minimum d’investissement par unité de compte sera fixé. C’est donc le montant de votre investissement qui déterminera la part de parts détenues au sein de votre contrat d’assurance-vie, sans nécessité de respecter une souscription d’un nombre minimal de parts comme l’exige l’investissement direct.
Liquidité
Autre avantage, c’est l’assureur assure la liquidité des parts de SCPI détenues dans le cadre d’une assurance-vie, éliminant ainsi toute préoccupation concernant la revente de vos parts. Les transactions d’achat et de vente des parts de SCPI se déroulent de la même manière que pour une unité de compte standard, ce qui contraste avec un investissement en direct. Lors d’un investissement direct, la liquidité des parts de SCPI est souvent moindre. De plus, les modalités de revente varient en fonction du type de SCPI : à capital fixe ou variable. Cela peut entraîner des délais plus importants par rapport à une assurance-vie.
Diversification
Un autre avantage d’investir dans des SCPI par le biais d’un contrat d’assurance-vie ouvre la voie à une plus grande facilité pour diversifier ses placements. En effet, la contrainte de souscription minimale imposée par chaque gestionnaire de SCPI peut être un frein pour les investisseurs cherchant à varier leur portefeuille. Ces exigences minimales de souscription peuvent rapidement gonfler l’investissement requis à des sommes conséquentes, rendant la diversification plus difficile.
Cependant, la flexibilité offerte par les assurances-vie change la donne. Grâce à des conditions de souscription plus abordables, l’investissement en parts de SCPI via une assurance-vie permet d’accéder plus facilement à une variété de placements. L’assurance-vie élimine les restrictions de souscription minimale généralement associées à un investissement direct en SCPI. Ainsi, la diversification en termes de SCPI devient plus accessible, ce qui permet aux investisseurs de répartir leur capital sur plusieurs sociétés de gestion, optimisant ainsi le potentiel de rendement et minimisant les risques.
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